Affichage des résultats 21 à 30 sur 30 au total
Labellisé par la Commission Mixte Inondation le 13 décembre 2019, le PAPI de Troyes et du Bassin de la Seine Supérieure est mis en œuvre sur la période 2020-2026. Il fait suite au PAPI d’intention mené sur le périmètre élargi du Territoire à Risque Important d’inondations (TRI) de Troyes entre 2015 à 2018. Il est la déclinaison opérationnelle de la Stratégie Locale de Gestion du Risque Inondation (SLGRI) de Troyes, approuvé le 9 décembre 2016. En 2023, le PAPI a fait l’objet d’un avenant de révision à mi-parcours qui a permis d’inscrire des travaux d’envergures pour le territoire.
A la suite de la crue majeure du Loing et de ses affluents de mai – juin 2016, le retour d’expérience établi en février 2017 par le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) a exposé le caractère exceptionnel de cet épisode pluviométrique et formulé un ensemble de recommandations. Celles-ci relevaient d’actions concourant à l’amélioration de la prévision des inondations, à l’amélioration de la gestion de crise, à l’amélioration de la gestion hydraulique et à la prévention. Toutefois, ces recommandations ne pouvaient être suivies d’effet qu’à partir d’une structuration efficace du territoire et la programmation cohérente d’un plan d’actions.
Afin de concrétiser ces recommandations, le Préfet coordonnateur du bassin Seine-Normandie, Michel CADOT, a désigné, le 16 novembre 2017, un Préfet délégué, Jean-Luc COMBE, pour accompagner les parties prenantes du bassin du Loing dans la constitution d’un Etablissement public d’aménagement et de gestion des eaux (EPAGE ; crée au 1 janvier 2019) puis la mise en œuvre de mesures opérationnelles, notamment via un programme d’actions de prévention des inondations (PAPI).
La mission du Préfet COMBE a permis de trouver un accord entre les élus du bassin du Loing pour se regrouper au sein d’une structure unique et pour élaborer ensemble un PEP porté par l’établissement public territorial de bassin (EPTB) Seine Grands Lacs. Pour ce faire, une convention de partenariat a été signée entre l’EPTB et les 18 établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) concernés.
Le PEP du bassin du Loing a ensuite été labellisé le 24 juin 2020 par la Direction Régionale et Interdépartementale de l'Environnement et de l'Énergie d’Île-de-France (DRIEE) sur avis du Comité Plan Seine (CPS). Il comporte 42 actions et dispose d’un budget global de 2,3 € millions d’euros HT défini pour une durée de 3 ans (2021 – 2024). Il portait tout autant sur les inondations par débordement du Loing et de ses principaux affluents que sur les inondations liées aux remontées de nappes et au ruissellement pluvial. Le PEP s’est officiellement achevé le 5 mars 2024.
Démarche initiée en 2019, le PEP du bassin de l’Yonne est la déclinaison opérationnelle du Territoire à Risque Important d’inondations (TRI) d’Auxerre et de la Stratégie Locale de Gestion du Risque Inondation (SLGRI) d’Auxerre et du bassin de l’Yonne Médian. Forte d’une concertation étroite entreprise avec les acteurs du bassin versant de l’Yonne, le dossier de candidature du PEP du bassin de l’Yonne a été validé sans aucune réserve par le Préfet de l’Yonne le 23 septembre 2022 pour une durée de 3 ans.
A l’issue d’une démarche de co-construction avec les partenaires et suite à l’instruction du dossier par les services de l’Etat, ce PEP (Programme d’Etudes Préalables) a fait l’objet d’une labellisation par le préfet de la Marne par un courrier en date du 29 juillet 2024. Ce courrier constitue l’acte administratif qui permet le démarrage des actions pour les 2 prochaines années.
Ce programme vise à faire de la Marne moyenne un territoire mieux préparé et plus résilient face aux prochaines crues majeures de la Marne.
En tant qu’établissement public territorial de bassin, Seine Grands Lacs a répondu à la demande de ses membres et des collectivités en créant une cellule d’accompagnement, en 2019, pour accompagner les opérateurs en charge de la compétence GEMAPI (Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations). L’ensemble de ces missions s’inscrivent, en lien avec les collectivités, dans une démarche de transfert de connaissances visant à l’autonomie des forces vives des structures accompagnées. La cellule ne se substitue donc pas à la maitrise d’ouvrage des études et des démarches relevant de la seule compétence et responsabilité de la collectivité partenaire. Cette cellule compte actuellement 14 partenaires répartis sur tout le territoire et comprend différentes missions.
Depuis 2018, dans le cadre du contrat de partenariat d’adaptation au changement climatique signé avec l’Agence de l’Eau Seine Normandie, Seine Grands Lacs s’est engagé à valoriser, préserver, restaurer et aménager des zones d’expansion des crues pour une gestion globale du risque inondation sur le bassin amont de la Seine (44 000 km²). Cette action est conduite désormais en synergie avec la Métropole du Grand Paris, qui mobilise les financements issus de sa taxe GEMAPI. Les ZEC, basées sur la nature, permettent de compléter l’efficacité de l’action des 4 lacs-réservoirs (+ de 800 millions de m³) et du casier pilote Seine Bassée de Seine Grands Lacs en matière d’écrêtement des crues du bassin de la Seine en amont de Paris.
Propriétaire de plusieurs hectares de plan d'eau, d'emprises, de rives et de forêts, l'EPTB se doit naturellement d'être exemplaire en matière environnementale. Aussi , le syndicat mixte mène une politique environnementale ambitieuse sur les lacs et leurs têtes de bassin, afin de développer son expertise et ses connaissances dans la perspective d'un déploiement d'actions à l'échelle du bassin.
Dans le cadre de l'application de la directive inondation, l'Etat souhaite réorganiser la gouvernance de la gestion du risque inondation. Il est demandé à chaque territoire à risque important d'inondation de construire une Stratégie Locale de Gestion du Risque Inondation (SLGRI).
Situé dans l’Aube (10) près de Troyes, le lac-réservoir d’Orient, dit Seine, a été mis en service en 1966. Géré par Seine Grands Lacs, établissement public territorial de bassin qui en est également propriétaire, il a été érigé en dérivation de la Seine pour écrêter les crues du fleuve et soutenir son débit. C'est un lac fermé par cinq barrages - digues : La Morge (1703 mètres de long, 24 mètres de haut), Beaumont (1078 mètres de long, 8,6 mètres de haut), Chavaudon (1017 mètres de long, 7,2 mètres de haut), Mesnil-Saint-Père (990 mètres de long, 4,1 mètres de haut) et Géraudot (862 mètres de long, 4,4 mètres de haut). Le barrage principal est celui de la Morge. La tour de restitution des eaux du lac y est ainsi reliée au moyen d’une passerelle.
Depuis 1966, les effets du temps ont causé de nombreuses dégradations (fissurations, cavités...) sur le revêtement bitumeux des différents barrages, au point de mettre en péril la tenue et la sécurité de l’ouvrage. Exceptées les réparations régulières, ponctuelles et localisées des équipes de Seine Grands Lacs, aucun travaux conséquent de réhabilitation des digues n’a été réalisé depuis la création du lac. Il est donc aujourd’hui prioritaire de les rénover en profondeur, spécialement celles de La Morge, Beaumont et Chavaudon, seules concernées par les travaux. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du règlement d’eau du 25 janvier 1978.