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Le bassin versant de la Seine amont est caractérisé par une forte tension sur la ressource en eau. Les besoins pour satisfaire les prélèvements sont considérables : les prélèvements en eaux superficielles représentent plus de 2 milliards de m3 chaque année. Le contexte de raréfaction de la ressource en eau lié au changement climatique risque de se traduire par des tensions accrues sur les usages de l’eau et constitue un défi sociétal majeur.
Point de situation suite aux précipitations observées sur la Seine amont/Marne amont
Plusieurs tronçons du bassin ont été mis en vigilance jaune par le Service de Prévision des Crues (Vigicrue) dès le 15 janvier sur la Marne pour préparer au risque de débordements localisés. La vigilance jaune s’est généralisée à partir du 31 janvier sur la majorité des tronçons du bassin, et s’est amplifiée en vigilance orange sur le tronçon Marne de Condé à Charenton depuis le 5 février.
Les lacs dérivent actuellement l’excédent de débit, conformément aux règles de gestion, permettant de maintenir un débit stabilisé à l’aval. Aucun délestage n’a été réalisé et la gestion en cours permet un abaissement significatif de la ligne d’eau sur l’ensemble des tronçons aval situés sur les axes régulés de la Marne, la Blaise, la Seine, l’Aube et l’Yonne.
Après un début d’année 2021 marqué par des conditions assez hivernales, avec une succession de situations neigeuses jusqu'en plaine, les conditions ont évolué lors de la dernière semaine de janvier.
En cause, une bascule du flux passant du secteur Nord-Ouest vers un flux d'Ouest à Sud-Ouest, à l'origine d'une succession de nombreuses perturbations océaniques porteuses de pluies abondantes.
Suite aux pluies exceptionnelles des 14 et 15 juillet, les lacs-réservoirs ont été mobilisés pour écrêter la crue avec la capacité disponible.
En conséquence de l’épisode orageux du 14 et 15 juillet sur l’Est de la France, et de la forte saturation des sols après 3 mois de précipitations excédentaires, les sols saturés et réactifs ont généré une hausse des débits de cours d’eau sur la Marne, la Seine et l’Aube. Les débits sont actuellement en décrue sur la Marne, la Seine et l’Aube en amont des lacs-réservoirs.
Après 10 ans, l'EPTB Seine Grands Lacs lance une grande phase de renouvellement de ses panneaux d'information aux abords de ses lacs réservoirs.
Action 2-2 du PAPI Marne Vallage Perthois
La Maison des Lacs du Mesnil-Saint-Père accueille, depuis le 1er juillet, l'Exp'eau. Cette exposition s'inscrit dans la démarche commune du département de l'Aube et l'EPTB Seine Grands Lacs pour dynamiser l'offre culturelle en lien avec l'eau et l'environnement. Vendredi 8 juillet 2020, à 14 h 30 aura lieu l'inauguration de l'espace d'exposition.
Les activités de l'homme ont créé une perturbation de l'équilibre de la Terre, provoquant le réchauffement climatique. Dans le contexte du changement climatique, Seine Grands Lacs développe de nouvelles actions destinées à compléter le dispositif de protection contre les inondations et réduire les dommages prévisibles liés à ces phénomènes.
Dans le cadre de leur partenariat pour soutenir la culture, le département de l’Aube et l’EPTB Seine Grands Lacs vous propose une nouvelle exposition estivale à la Maison des Lacs du Mesnil-Saint-Père. Cet espace d’exposition, sur les rives du lac d’Orient, présente des œuvres d’art et d’animation pour la sensibilisation aux thématiques de l’eau et de la biodiversité.
Le projet de La Bassée, mis en œuvre par Seine Grands Lacs, vise à la fois à aménager les espaces en amont de la région parisienne pour retenir l’eau des crues, mais aussi à valoriser un écosystème unique.
Le territoire de La Bassée aval a été fortement artificialisé depuis cinquante ans, c'est pourquoi l’EPTB Seine Grands Lacs a fait le choix de recréer une dynamique positive sur la biodiversité locale, au moyen d’une démarche environnementale ambitieuse.
Dans le cadre du projet de la Bassée, des défrichements sont réalisés pour la libération de l’espace qui accueillera la digue et la station de pompage, et pour les travaux des mesures écologiques.
Après une année 2021 exceptionnellement humide, le chantier d'éradication de la Renouée du Japon fait une pause pour l’hiver et revient au printemps 2022
La directive 2000/60/CE du 23 octobre 2000 définit un cadre pour la gestion et la protection des eaux par grand bassin hydrographique au plan européen. Cette directive joue un rôle stratégique et fondateur en matière de politique de l’eau. Elle fixe en effet des objectifs ambitieux pour la préservation et la restauration de l’état des eaux superficielles (eaux douces et eaux côtières) et pour les eaux souterraines.
Sollicitée par l’EPTB, la Commission Nationale de Débat public a désigné Mme Isabelle Jarry comme garante de la concertation post-débat public.