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Le patrimoine de Seine Grands Lacs comporte 40 km de barrages, 66 km de canaux et un grand nombre d’installations techniques. Le suivi de ce patrimoine est assuré au moyen des inspections visuelles, de la collecte et de l’analyse de mesures d’auscultation (nivellement, déplacements, pression au sein des ouvrages et dans leurs fondations, débits de fuite, …). Une inspection détaillée est réalisée périodiquement pour chacun de ces ouvrages. Les inspections réalisées sur chacun des 4 lacs-réservoirs, par les Services en charge du contrôle de la sécurité des ouvrages hydrauliques (DREAL Grand Est et DREAL Bourgogne-Franche Comté), vérifient l'efficacité de l’entretien et de la surveillance menés Seine Grands Lacs.
Le bassin versant de la Seine amont est caractérisé par une forte tension sur la ressource en eau. Les besoins pour satisfaire les prélèvements sont considérables : les prélèvements en eaux superficielles représentent plus de 2 milliards de m3 chaque année. Le contexte de raréfaction de la ressource en eau lié au changement climatique risque de se traduire par des tensions accrues sur les usages de l’eau et constitue un défi sociétal majeur.
Retrouvez les temps forts du projet pilote du site de La Bassée.
Sollicitée par l’EPTB, la Commission Nationale de Débat public a désigné Mme Isabelle Jarry comme garante de la concertation post-débat public.
L'enquête publique du site pilote du projet de La Bassée se déroulera du 10 juin au 10 juillet 2020.
EPISEINE a vocation à constituer une démarche de sensibilisation, un organisme de formation, un centre de ressources et une plateforme web collaborative.
Le service hydrologie de l'EPTB Seine Grands Lacs assure la coordination de la gestion des quatre lacs-réservoirs, l’expertise technique liée à l’hydrologie, à l’hydrométrie et aux études hydrauliques sur le bassin amont de la Seine et le secrétariat du Coteco
L'action de Seine Grands Lacs s'inscrit dans les principes de solidarité territoriale, envers les collectivités et le milieu associatif du domaine de l'eau.
Le CO.TE.CO est un comité de concertation, à l’échelle du bassin, qui permet de présenter la gestion des lacs-réservoirs des derniers mois et de faire valider la gestion envisagée.
Il a pour but d'associer les différents organismes (collectivités, services de l’État, usagers et redevables) pour rendre-compte de l’exploitation des lacs-réservoirs et statuer sur la gestion future ou des situations particulières (déficit d’eau, travaux exceptionnels).
Ce dernier CO.TE.CO a été l’occasion de faire un bilan sur la situation hydrologique du bassin de la Seine sur les 3 derniers mois, de faire un point sur leur gestion de la période de soutien d’étiage, et de proposer le programme pour la suite de la période de vidange et le début de la période de remplissage.
Labellisé par la Commission Mixte Inondation à l’automne 2025, le PAPI de la Marne amont et de ses affluents est mis en œuvre sur la période 2025-2031, avec une clause de révision à mi-parcours en 2028. Il fait suite au Programme d’Etudes Préalables (PEP) de la Marne, Vallage et Perthois, mené entre 2019 et 2024, sur le secteur hydrographique de la Marne entre Joinville (52) et la restitution du lac du der à Arrigny (51). Le PEP de la Marne, Vallage et Perthois a constitué la première déclinaison opérationnelle de la Stratégie Locale de Gestion du Risque Inondation (SLGRI) de Saint-Dizier, approuvée en décembre 2016.
A l’issue d’une démarche de co-construction avec les partenaires et suite à l’instruction du dossier par les services de l’Etat, ce PAPI (Programme d'Actions de Prévention des Inondations) a fait l’objet d’une labellisation par le préfet de la Région Ile-de-France par un courrier en date du 17 août 2023. Ce courrier constitue l’acte administratif qui permet le démarrage des actions pour les 6 prochaines années.
Ce programme vise à faire de l’Île-de-France un territoire mieux préparé et plus résilient face aux prochaines crues majeures de la Seine et de la Marne.
Labellisé par la Commission Mixte Inondation le 13 décembre 2019, le PAPI de Troyes et du Bassin de la Seine Supérieure est mis en œuvre sur la période 2020-2026. Il fait suite au PAPI d’intention mené sur le périmètre élargi du Territoire à Risque Important d’inondations (TRI) de Troyes entre 2015 à 2018. Il est la déclinaison opérationnelle de la Stratégie Locale de Gestion du Risque Inondation (SLGRI) de Troyes, approuvé le 9 décembre 2016. En 2023, le PAPI a fait l’objet d’un avenant de révision à mi-parcours qui a permis d’inscrire des travaux d’envergures pour le territoire.
A la suite de la crue majeure du Loing et de ses affluents de mai – juin 2016, le retour d’expérience établi en février 2017 par le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) a exposé le caractère exceptionnel de cet épisode pluviométrique et formulé un ensemble de recommandations. Celles-ci relevaient d’actions concourant à l’amélioration de la prévision des inondations, à l’amélioration de la gestion de crise, à l’amélioration de la gestion hydraulique et à la prévention. Toutefois, ces recommandations ne pouvaient être suivies d’effet qu’à partir d’une structuration efficace du territoire et la programmation cohérente d’un plan d’actions.
Afin de concrétiser ces recommandations, le Préfet coordonnateur du bassin Seine-Normandie, Michel CADOT, a désigné, le 16 novembre 2017, un Préfet délégué, Jean-Luc COMBE, pour accompagner les parties prenantes du bassin du Loing dans la constitution d’un Etablissement public d’aménagement et de gestion des eaux (EPAGE ; crée au 1 janvier 2019) puis la mise en œuvre de mesures opérationnelles, notamment via un programme d’actions de prévention des inondations (PAPI).
La mission du Préfet COMBE a permis de trouver un accord entre les élus du bassin du Loing pour se regrouper au sein d’une structure unique et pour élaborer ensemble un PEP porté par l’établissement public territorial de bassin (EPTB) Seine Grands Lacs. Pour ce faire, une convention de partenariat a été signée entre l’EPTB et les 18 établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) concernés.
Le PEP du bassin du Loing a ensuite été labellisé le 24 juin 2020 par la Direction Régionale et Interdépartementale de l'Environnement et de l'Énergie d’Île-de-France (DRIEE) sur avis du Comité Plan Seine (CPS). Il comporte 42 actions et dispose d’un budget global de 2,3 € millions d’euros HT défini pour une durée de 3 ans (2021 – 2024). Il portait tout autant sur les inondations par débordement du Loing et de ses principaux affluents que sur les inondations liées aux remontées de nappes et au ruissellement pluvial. Le PEP s’est officiellement achevé le 5 mars 2024.
Démarche initiée en 2019, le PEP du bassin de l’Yonne est la déclinaison opérationnelle du Territoire à Risque Important d’inondations (TRI) d’Auxerre et de la Stratégie Locale de Gestion du Risque Inondation (SLGRI) d’Auxerre et du bassin de l’Yonne Médian. Forte d’une concertation étroite entreprise avec les acteurs du bassin versant de l’Yonne, le dossier de candidature du PEP du bassin de l’Yonne a été validé sans aucune réserve par le Préfet de l’Yonne le 23 septembre 2022 pour une durée de 3 ans.
A l’issue d’une démarche de co-construction avec les partenaires et suite à l’instruction du dossier par les services de l’Etat, ce PEP (Programme d’Etudes Préalables) a fait l’objet d’une labellisation par le préfet de la Marne par un courrier en date du 29 juillet 2024. Ce courrier constitue l’acte administratif qui permet le démarrage des actions pour les 2 prochaines années.
Ce programme vise à faire de la Marne moyenne un territoire mieux préparé et plus résilient face aux prochaines crues majeures de la Marne.
En tant qu’établissement public territorial de bassin, Seine Grands Lacs a répondu à la demande de ses membres et des collectivités en créant une cellule d’accompagnement, en 2019, pour accompagner les opérateurs en charge de la compétence GEMAPI (Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations). L’ensemble de ces missions s’inscrivent, en lien avec les collectivités, dans une démarche de transfert de connaissances visant à l’autonomie des forces vives des structures accompagnées. La cellule ne se substitue donc pas à la maitrise d’ouvrage des études et des démarches relevant de la seule compétence et responsabilité de la collectivité partenaire. Cette cellule compte actuellement 14 partenaires répartis sur tout le territoire et comprend différentes missions.